Poésie

Publié le par pac

Mon fragile instrument oscille
Et l'esprit se fendille
Tellement trop hésitant
Devant la débâcle d'un langage épars
Et l'oeil pourtant cloué sur ce qu'il reste à dire
Halètement de l'instant qui délivre, ouvert sur le néant,
Ainsi j'approfondis le sillon de mon être insensé
Et j'espère
J'espère quoi que tu en penses
Car ce don fait en pure perte sans doute au silence et au dieu de l'Oubli
M'assure icimaintenant un improbable gain sur la Mort
Que je chevauche
Emportée par la vitesse de mon émotion

Ainsi j'incise au stylet de mon audace, moi aussi, la plaie
De notre insoutenable fragilité

Et je n'ai plus peur.

Publié dans Poésies

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